Partout dans le monde, l’extrême droite menace les libertés publiques et l’environnement, les droits des travailleur·euses, des femmes, des minorités, des migrant·es et le droit international. En France, ses relais menacent de prendre le pouvoir, travaillant pour cela à s’attirer la sympathie des milieux patronaux. Ce 1er mai, c’est un message d’unité de la gauche et des travailleur·euses que nous devons envoyer : ensemble, nous les ferons reculer et ferons triompher le progrès et la paix !
Ce 1er mai 2025 n’est pas anodin. Il intervient dans un contexte d’offensive internationale de l’extrême droite : de Trump à Netanyahou en passant par Milei ou Orban, elle tente d’imposer partout son agenda réactionnaire et libéral. Les minorités sont opprimées, les manifestations réprimées, et les droits des travailleur·euses attaqués. En Palestine comme en Ukraine, des peuples sont écrasés au mépris du droit international et des droits humains.
En France, l’extrême droite est tout aussi menaçante. Considérant que la sympathie du patronat est une des dernières marches à franchir pour accéder au pouvoir, le Rassemblement national assume de nouveau ses convictions libérales, tant sur le plan budgétaire que pour les droits des travailleur·euses et des privé-es d’emploi.
Il s’accommode ainsi de la politique menée par les gouvernements illégitimes qui se succèdent depuis bientôt un an. Des coupes dans les services publics au refus de revenir sur la réforme de la retraite à 64 ans, méprisant les citoyens et les syndicats, François Bayrou ne fait que poursuivre une politique minoritaire dans le pays et dans les urnes, qui fracture le pays et le mène vers l’abîme. Il reprend le vocabulaire et certaines mesures défendues par l’extrême droite comme la remise en cause du droit du sol.
En juillet dernier, le Nouveau Front Populaire avait su faire l’unité, dans les partis et dans la société civile mobilisée, pour contrer la menace de l’extrême droite et ouvrir un chemin d’espoir pour le pays. Un an plus tard, nous ne renonçons pas à cette ambition. N’attendons pas qu’il soit trop tard pour construire de fragiles barricades : construisons dès maintenant l’union dans la rue et dans les urnes pour gagner de nouveaux droits pour les travailleur·euses !
Le communiqué commun de Génération·s, Picardie debout ! et l’APRÈS
La carte de l’ensemble des manifestations.
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