En cette journée mondiale dédiée à la liberté de la presse et la publication du classement mondial de la liberté de la presse (RSF), Génération.s déplore la baisse de l’indépendance des médias et s’inquiète de l’aggravation de la situation des journalistes dans le monde ainsi que du niveau de violence auquel ils/elles sont confronté.es. Cette situation est le reflet de l’érosion démocratique à l’œuvre de par le monde et l’émergence de régimes autoritaires dont la première manifestation est toujours de s’en prendre aux médias, aux journalistes, de chercher à les museler et de compromettre leur indépendance. Cette pratique intolérable n’épargne pas l’Union Européenne censée garantir la liberté de la presse par ses traités depuis 2007 et l’adoption de la Charte Européenne des droits de l’homme.
Génération.s déplore que la Commission Européenne ne se saisisse pas de ce droit pour sanctionner les Etats qui ne s’y conforment pas comme l’a dénoncé Benoit Hamon a l’occasion de son déplacement en Hongrie en avril dernier. Il a rappelé à cette occasion l’engagement de la liste qu’il conduit pour les élections européennes de faire inscrire la liberté de la presse dans les traités européens ainsi que de créer un poste de Commissaire de la liberté de la presse et de l’information dans la future Commission européenne. La liste du Printemps Européen s’engage également à créer le droit à un Internet libre et non censuré dans l’UE, à créer une chaîne publique de TV Européenne pour permettre à tou.tes les ciotyen.nes de l’UE de s’informer et à créer un fonds public Européen de soutien aux médias. Enfin, la liberté de la presse est tout autant menacée par la montée des régimes autoritaires populistes et nationalistes que par les effets du libéralisme qui incite les oligarques et les grandes fortunes à acheter et contrôler l’immense majorité des médias aujourd’hui, dans tous les pays du monde comme en France.
D’un 1er mai à l’autre, Génération.s déplore que le gouvernement Français, loin d’apaiser la situation par sa politique ultra libérale d’une part et excessivement répressive vis à vis des citoyen.nes comme des journalistes de l’autre, contribue à attiser la violence et ait recours régulièrement aux « fakenews » laissant la France piteusement à la 32e place du classement mondial.
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