Déjà 42 féminicides en 2021, pas un de plus !
Génération.s s’insurge contre l’inertie d’un gouvernement et le manque de volonté politique du président Macron qui, au moment de son élection, s’était engagé à ce que “la cause du quinquennat soit celle de l’égalité entre les femmes et les hommes, et notamment l’élimination complète des violences faites aux femmes ”.
Suite au féminicide de Chahinez Daoud à Mérignac, le mardi 4 mai 2021, après 38 autres depuis le début de l’année, la justice a lancé une mission d’inspection pour enquêter sur d’éventuelles défaillances : le mari de la victime, Mounir B., était connu des forces de l’ordre.
● Il avait déjà été condamné pour conduite en état d’ivresse, vol, violences avec armes ainsi qu’à un an et demi de prison pour violences conjugales.
● Son épouse avait porté plainte contre lui, à plusieurs reprises, mais sans suites données.
● Il avait avoué lors de ses rendez-vous au SPIP (Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation) être entré en contact avec elle, malgré l’interdiction qui lui avait été faite. Le rapport définitif de la mission d’inspection sera remis le 10 juin prochain.
Génération.s demande instamment que la France s’inspire de l’Espagne qui, grâce à sa loi-cadre, a permis la création de tribunaux dédiés aux violences à l’encontre des femmes et fait ainsi reculer le nombre de féminicides. De plus, dans l’immédiat, nous demandons que les bracelets anti-rapprochement dédiés aux conjoints violents ou les téléphones grave danger soient déployés plus rapidement et en plus grand nombre pour protéger les femmes et minorités de genre victimes de leur conjoint ou ex.
Génération.s propose aussi que, devant toutes les écoles, soient affichés le numéro d’urgence 3919 et les coordonnées d’associations locales qui luttent contre les violences faites aux femmes et à toutes les personnes qui subissent le sexisme.
Par le comité thématique Génération.s féministe
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