Alors que depuis le début de la crise sanitaire nous mesurons l’importance de la fonction publique, Emmanuel Macron, qui appelait le 13 avril dernier à se rappeler « que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal », continue de mener des politiques de casse de la fonction publique.
La loi de transformation de la fonction publique, mise en place au nom du principe de la baisse de la dépense publique, va porter gravement atteinte aux conditions de travail des agent.e.s ainsi qu’à l’exercice de leurs missions.
Celle-ci va augmenter la précarité, allonger la durée du temps de travail, détruire des garanties statutaires et accélérer les nombreuses restructurations déjà engagées.
En 2017 Emmanuel Macron promettait de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires « superflus », dont 70 000 dans la Fonction publique territoriale.
Face à une pandémie mondiale, et alors que nous allons entamer une troisième période de confinement, nous avons plus que jamais besoin de services publics forts, avec des agent.e.s formé.e.s et en nombre suffisant pour répondre aux besoins de la population.
La situation de l’hôpital public vient de nous montrer avec force les ravages des politiques d’austérité, et les conséquences dramatiques que celles-ci peuvent occasionner sur notre vie quotidienne.
Les enjeux que nous allons avoir à affronter exigent d’investir massivement dans la fonction publique, aussi bien en terme d’infrastructures que de personnels.
Génération.s demande l’abrogation de la loi portant transformation de la fonction publique, l’arrêt des suppressions d’emplois et le dégel immédiat de la valeur du point d’indice gelé depuis plus de 10 ans.
Génération.s apporte son soutien aux salarié.e.s mobilisé.e.s
aucun commentaire
Écrire un commentaire