Après le rapport du Giec, Emmanuel Macron s’est empressé « d’appeler tout le monde à agir ». Cette exhortation aurait du sens s’il était écologiste. Mais il ne l’est pas.
Le dernier rapport du GIEC paru le 8 octobre dernier est sans appel : si nous ne faisons rien, la planète devrait se réchauffer de 3 degrés d’ici à la fin du siècle, ce qui aurait des conséquences irréversibles pour notre planète et le sort de l’humanité.
Suite à la publication de ce rapport, Emmanuel Macron s’est empressé « d’appeler tout le monde à agir ». Cette exhortation aurait du sens si Emmanuel Macron était écologiste. Mais il ne l’est pas. Depuis son arrivée au pouvoir, il reste dans l’incantation et choisit de désarmer la puissance publique face aux lobbys et aux grands intérêts privés. En décalage complet avec les citoyennes et citoyens qui n’ont jamais été si conscients et si résolus à agir, il maintient la France dans l’archaïsme du productivisme et de la tyrannie du court terme.
Il entretient le mirage quand la France dispose pourtant d’incroyables forces pour tendre résolument à la transition écologique. Ils sont des milliers, chercheur(euse)s, ingénieurs, citoyennes et citoyens engagés à se tenir prêts. Des scénarios d’une France zéro carbone à l’horizon 2050 existent. L’urgence écologique, perçue comme une menace, pourrait être le grand défi mobilisateur et fédérateur de ce siècle.
Loin des déchirures identitaires, la transition écologique pourrait redonner demain à l’ensemble des Françaises et des Français un horizon partagé et une communauté de destin. Seule l’absence de volonté politique et de vision d’Emmanuel Macron empêchent la France de se mobiliser pleinement et de tracer la voie de la transition écologique et énergétique.
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