Depuis de nombreux mois maintenant, le continent européen est traversé par un nombre croissant de tensions à ses frontières immédiates; une situation inédite depuis 1999. Après l’agression russe en Ukraine, la situation au Kosovo se tend et redevient très préoccupante. Pour Génération·s, la souveraineté des États aux frontières de l’Union est essentielle à la paix et à la stabilité politique du continent. Elle est le résultat d’accords engagés par les parties prenantes dans la région et est l’une des condition sine qua non des négociations entamées d’adhésion à l’Union européenne (UE).
Les Balkans occidentaux revêtent une importance cruciale. Plusieurs États de la région sont officiellement candidats à l’accession, dont la Serbie. Le Kosovo est lui aussi reconnu comme «candidat potentiel». Les négociations quant à leur adhésion à l’UE sont déjà avancées, mais les tentatives de déstabilisation et l’influence exercées de la part d’autres États, parmi lesquels la Russie, mettent en péril ce processus.
Les institutions européennes ont affirmé à de nombreuses reprises que l’élargissement de l’Union aux pays des Balkans était un choix « stratégique » pour « une Europe pacifique, forte et stable ». C’est d’autant plus vrai aujourd’hui, de par les engagements de respect des frontières qui ont été pris par tous les acteurs dans ce cadre.
Génération·s rappelle que les institutions européennes ont su, à raison, prendre des décisions rapides et sans ambiguïté lors de l’agression russe en Ukraine.
Dans le cas du Kosovo, l’Europe est la seule solution pour la paix. Nous estimons que le respect des conditions fixées conjointement est essentiel. L’UE ne peut rester muette face à la montée des tensions au Kosovo. L’histoire ne saurait se répéter sans que nous ne réagissions pour éviter le pire.
Génération·s rappelle enfin l’importance du dialogue politique et diplomatique. Des élections municipales ont été convoquées et leur calendrier doit être respecté : les échanges doivent dorénavant se poursuivre, notamment dans le nord du pays, avec la minorité serbe afin que le débat permette une sortie de crise et un apaisement.
L’Union européenne est la clé de la situation préoccupante au Kosovo. Nous appelons les institutions européennes à s’engager sans ambiguïté en affirmant des positions politiques claires et en rappelant les principes et les valeurs qui fondent l’Union européenne.
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