Une fois de plus, une fois de trop, les rues de Paris ont été le terrible spectacle d’une politique répressive et brutale indigne de la République. Exilés brutalisés, Élus nassés, journalistes violentés, ces images semblent devenues dramatiquement banales dans ce quinquennat de la honte.
Emmanuel Macron s’est fait élire sur la promesse d’un barrage à l’extrême droite dont il emprunte lui-même pas à pas les méthodes.
Les digues sautent et quand le peuple plaide sa cause il n’a qu’un seul langage à lui opposer : la répression.
Il y a eu les gilets jaunes et les manifestations contre la réforme des retraites.
Et désormais, en quelques semaines seulement, ce sont soignants, lycéens, enseignants-chercheurs, exilés, journalistes qui subissent une sanction répressive démesurément violente des forces de l’ordre et de la main autoritaire de M. Darmanin.
Comment ne pas voir dans cette politique brutale et indigne une trahison achevée du barrage à l’extrême droite promis par Emmanuel Macron à ses électeurs et un piétinement des valeurs qui fondent notre démocratie et l’humanité même qui nous anime ?
Pendant que monsieur Blanquer, empêtré dans un scandale majeur dénonce une « ultra-gauche » fantasmée, Monsieur Darmanin applique lui, les pratiques politiques d’une ultra-droite décomplexée.
Emmanuel Macron se prétendait rempart, il est le marchepied de l’extrême droite au pouvoir.
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