Tout au long de l’année écoulée, de grèves en pétitions, les professionnels de santé hospitaliers ont dénoncé une situation intenable.
A l’hôpital, la souffrance au travail ne cesse de croître : on ne compte plus les dépressions ou burn out dans toutes les catégories de soignants.
Dans certains cas, malheureusement de plus en plus fréquents, on déplore des suicides. Les restrictions budgétaires qui impactent fortement leurs conditions de travail, la logique comptable qui prévaut depuis trop longtemps à l’hôpital et un management écartelé entre la performance demandée (8% du taux de marge brute) et les missions de service public, sont les principales causes de ce désarroi.
Tout au long de l’année écoulée, de grèves en pétitions, les professionnels de santé hospitaliers ont dénoncé cette situation intenable.
Dernièrement, des médecins du CH de St Brieuc Brieuc en sont arrivés, geste symbolique lourd de sens, à démissionner en bloc de leur instance représentative, faute d’écoute de la part de leur administration. Des chefs de service – récemment à Clermont-Ferrand – ont tiré la sonnette d’alarme et préféré quitter leurs fonctions de
« gestionnaires », parfois pour des raisons diverses mais qui conduisent au même résultat.
Partout dans les hôpitaux, le dialogue entre les soignants et leurs administrations asphyxiées par les instances de tutelle, n’est plus qu’un simulacre de démocratie. Sur tous ces sujets qui en viennent à menacer la pérennité de l’hôpital public, « Ma santé 2022 », le projet du gouvernement pourtant attendu de longue date, a considérablement déçu. Des centaines de praticiens s’en sont alarmés, très tôt, confirmant les alertes énoncées depuis de nombreux mois.
Comme eux, Génération.s, pense que ce plan ne se donne pas les moyens de son ambition. Nous appelons les pouvoirs publics à se ressaisir d’urgence car l’hôpital, irremplaçable et vital, est en danger grave et imminent !
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