Depuis maintenant plus d’un an que le monde est en proie à une pandémie mondiale, avec des conséquences sociales et économiques dramatiques pour des millions de personnes, la question du droit au logement doit être plus que jamais une priorité.
Le logement, enjeu fondamental de la dignité humaine, synonyme d’épanouissement et d’émancipation, droit inaliénable, est une question d’une urgence absolue.
En France plus de 2 millions de ménages sont actuellement en attente d’un HLM et 5 millions souffrent de mal logement.
Nous avons besoin d’une grande politique publique du logement avec un véritable plan de relance de la construction pour répondre aux besoins des habitantes et des habitants.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron mène une politique de casse du modèle HLM français, aussi bien sur son financement que sur son accessibilité.
En deux ans, il aura amputé de 10 % le budget du logement, ramenant l’effort public de la France à 1,6 % du PIB, soit l’un des plus bas taux des pays de l’OCDE.
Nous demandons le retour de l’aide à la pierre, dispositif d’intérêt général, permettant aux bailleurs sociaux de construire et de proposer des prix accessibles.
Alors que 14 % de la population a connu des difficultés de logement depuis le premier confinement, nous risquons de voir les impayés de loyers exploser dans les mois à venir.
Au regard de ces éléments, Génération.s demande que le fonds de solidarité annoncé par Emmanuelle Wargon soit abondé de manière beaucoup plus importante.
Nous demandons la prolongation de la trêve hivernale jusqu’à la fin de la pandémie.
Le logement est un bien commun qui doit être extrait des logiques de spéculation immobilière et foncière afin qu’il réponde à l’intérêt des peuples et non des marchés.
Génération.s appelle à se mobiliser ce samedi 27 mars pour le droit au logement, l’arrêt des expulsions et contre le logement cher !
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