Alors que les syndicats alertent depuis des mois sur la nocivité de la réforme de l’assurance chômage proposée par le gouvernement, la nouvelle étude d’impact réalisée par l’UNEDIC et publiée hier par la CGT montre que le pire est à craindre.
Cette étude révèle par exemple, que deux demandeur.e.s d’emplois ayant eu le même salaire sur la même durée de travail, mais avec des contrats plus ou moins espacés dans le temps, auront des allocations avec des écarts allant de 1 à 50.
Avec sa réforme du calcul du salaire journalier de référence, socle du calcul des allocations, le gouvernement va créer une véritable rupture d’égalité entre les travailleur.e.s comme l’a d’ailleurs récemment souligné le Conseil d’Etat.
Ainsi, que l’on commence à travailler le 1er ou le 15 du mois, on peut perdre toute son indemnité pour les jours non travaillés.
Une fois de plus, ce sont les travailleur.e.s les plus précaires qui seront les victimes de cette réforme à visée purement austéritaire.
Ce sont plus de 1,15 million de personnes alternant les contrats courts et les périodes de chômage, qui vont voir leurs droits baisser.
Pour l’UNEDIC, en année pleine, cette réforme serait synonyme de 2,3 milliards d’euros de baisse de droits pour les demandeur.e.s d’emploi.
Encore une fois le gouvernement fait preuve d’un total amateurisme car il n’a pas anticipé les effets de sa réforme pour des millions de personnes.
Génération.s apporte une fois de plus son soutien aux personnes mobilisées occupant les théâtres et qui se mobilisent depuis des mois contre ce projet mortifère.
Nous demandons le retrait immédiat de cette réforme et la prolongation d’une nouvelle « année blanche » pour les intermittent-e-s du spectacle.
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