Génération.s se tient aux côtés des centaines de milliers de Françaises et Français privés d’emploi qui vont faire les frais de l’entrée en application de la réforme de l’assurance chômage à compter de ce vendredi 1er octobre.
Depuis le début de la crise sanitaire, les professionnels de l’événementiel, du tourisme, de la restauration, les extras, les saisonniers, les intérimaires et plus largement les personnes travaillant dans des secteurs où l’emploi discontinu est la norme, sont particulièrement impactés par le choc économique que subit notre pays. Parce qu’ils sont isolés autant que leur travail n’est morcelé, le gouvernement souhaite faire peser sa stratégie de réduction des dépenses publiques sur leurs épaules et économiser ainsi 2,3 milliards d’euros par an. Alors que le niveau de pauvreté en France atteint des sommets depuis le début de la crise, Emmanuel Macron et son gouvernement préfèrent s’attaquer aux chômeurs plutôt qu’au chômage. Selon les calculs de l’Unedic, jusqu’à 1,15 million des personnes ouvrant des droits dans l’année suivant l’entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne).
L’hypocrisie qui consiste à tenir les personnes privées d’emploi pour seules responsables de leur sort doit cesser. Il n’y a pas des gens qui « ont réussi » et des gens qui « ne sont rien », autant qu’il ne suffit pas de « traverser la rue » pour trouver du travail comme l’avait affirmé avec mépris le Président de la République.
Génération.s réaffirme qu’un autre modèle plus juste est possible en partageant davantage le travail et les richesses de manière à garantir une meilleure protection sociale à tous et toutes.
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