Alors que la crise sanitaire a mis en lumière l’importance des services publics, les salarié-e-s de l’énergie et de la SNCF sont aujourd’hui mobilisés pour dénoncer les projets de démantèlement des entreprises publique historiques.
Engagés dans une course à la privatisation Emmanuel Macron et son gouvernement ont décidé de s’attaquer dès 2018 à la SNCF avec la réforme du ferroviaire qui acte l’ouverture à la concurrence du transports de voyageurs.
Après la ferroviaire, c’est désormais le secteur de l’énergie qui est dans le viseur du Président de la République avec le projet Hercule qui entend découper l’entreprise historique en trois entités distinctes afin de la livrer à la privatisation et aux appétits des financiers.
Ouvert à la concurrence en 2006, le fret ferroviaire est un exemple concret des ravages occasionnés par les politiques libérales. Alors que nous avons plus que jamais besoin de multiplier les trains de marchandises pour lutter contre le dérèglement climatique et le dumping social organisé par la route, nous sommes passés de 12.000 salariés à moins de 4000 pour fret SNCF. Le part modale de marchandises transportées n’a jamais été aussi basse, et se situe en dessous des 10%.
Le secteur de l’énergie, lui aussi ouvert à la concurrence, dresse un bilan désastreux de ces décennies de dérégulation. Les factures d’électricité et gaz ont respectivement augmenté de 60% et de 80% pour les usagers et notre pays compte actuellement plus de 13 millions de personnes en précarité énergétique.
L’ouverture à la concurrence n’est pas la solution, c’est le problème.
Les salariés des entreprises ne sont pas épargnés, et la casse de leur statuts, qui garanti des conditions de travail et de formation de haut niveau, remet gravement en cause la sécurité des usagers et des habitant-e-s.
Alors que le défi du siècle sera climatique, nous avons besoin de préserver, et développer, nos services publics autour des entreprises stratégiques que sont EDF et la SNCF.
Ces entreprises doit être intégrées et unifiées et à 100% publiques.
Génération.s apporte son soutien aux salarié-e-s mobilisés et exige que les projets de privatisation soient immédiatement stoppés.
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