Depuis le 18 juin les salarié-e-s d’Europe 1 sont en grève pour dénoncer la politique de Vincent Bolloré, premier actionnaire de Lagardère, qui souhaitent transformer la radio en chaîne d’opinion d’extrême droite.
En effet, au regard des nominations récentes, à savoir l’arrivée de Dimitri Pavlenko, chroniqueur sur Cnews dans l’émission d’Eric Zemmour et la promotion de Louis de Raguenel, qui officiait avant chez Valeurs actuelles, comme chef du service politique, la ligne éditoriale que souhaite insuffler Vincent Bolloré est claire.
Pour faire taire toute contestation, le mécène de l’extrême droite, fidèle à ses méthodes, a fait le choix de l’intimidation en exigeant la tête du journaliste Victor Dhollande qui a surpris et dénoncé, une employée des ressources humaines en train d’enregistrer, sûrement sur demande de la direction, des propos prononcés au cours d’une assemblée générale.
Après CNews, Vincent Bolloré poursuit sont projet politique au service des idées d’extrême droite comme en atteste la récente censure imposée à Christine Berroux qui avait moqué Éric Zemmour dans une de ses chroniques.
Nous saluons le courage de l’humoriste qui a décidé de quitter la radio.
Si un tel mouvement est inédit à Europe 1, c’est la première fois depuis 1955 que la grève est d’une telle ampleur, c’est que l’heure est grave.
Face au danger de voir Europe 1 se transformer en CNews radiophonique, les journalistes rappellent avec force et courage que l’information n’est pas une marchandise et que leur liberté comme leur conscience ne s’achètent pas.
Génération.s tient ici à apporter tout son soutien aux journalistes en grève depuis le 18 juin.
Demain si Vincent Bolloré fait le même choix que pour Cnews, à savoir un média au service de l’extrême droite qui donne la parole à des condamné-e-s pour incitation à la haine, nous appliquerons la même règle : le boycott et appellerons toutes les forces politiques, associations et citoyen-ne-s à faire de même.
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